Je découvrais un Dieu qui n’était pas celui dont on m’avait toujours parlé

Comment j’ai rencontré le Seigneur et comment j’ai réellement compris celui qu’Il est ?
Quand j’étais jeune, je n’étais pas heureuse, pas du tout.
Je suis la dernière d’une famille de six enfants, et quand je suis arrivée dans le nid, il n’y avait que cris, disputes, pleurs et même des coups.

Mon père était un homme violent et colérique pour les détails les plus infimes.
Ma mère, étant catholique, s’accrochait à Dieu de toutes ses forces dans ces moments de détresse immense, et elle nous apprenait à en faire autant.
Je me souviens de mes frères, ma sœur et moi tous réunis sur son lit le soir avant d’aller se coucher, nous prions avec elle, le Notre Père… C’était la seule façon de prier que nous connaissions.
Mes frères et ma sœur ont vite arrêté de le faire. Mais moi, dans mon cœur, je me réfugiais dans mes prières envers Dieu, en lui demandant pourquoi mon papa nous haïssait autant puisque c’est ce qu’il nous répétait sans cesse.
Et à mes 10 ans, j’ai fait « un deal » avec Dieu. Je lui demandais que mes parents se séparent, ou que mon père meurt pour ne plus avoir peur, et s’Il m’exauçait, je ferais tous les soirs « trente Notre Père ».
Mais rien ne se produisit.

Dans mon adolescence puis ma jeunesse, je me suis peu à peu éloignée de Dieu pour arriver à détester toute forme de religion. Mais je me posais énormément de questions car je me disais qu’il y avait certainement autre chose, que Dieu est amour, donc c’était obligé qu’il y ait autre chose.
Je cherchais sans cesse des réponses dans des lectures, dans l’ésotérisme de toute sorte. Sans succès, le vide et la colère étaient toujours présents.

Mes parents se sont séparés mais je ne me souvenais plus de la prière que j’avais faite à mes 10 ans.
Alors, je me suis réfugiée dans les plaisirs éphémères de ce monde, les amis, les fêtes… faire ce que je voulais quand je voulais, et surtout que personne m’en empêche ou me fasse de remarques.

Puis un jour, alors que je devais me lancer dans un périple de  deux mois en Australie et en Nouvelle-Zélande, ma mère est tombée gravement malade, aussi j’ai dû annuler mon voyage.
Tout me fut remboursé dans l’intégralité sauf mon billet de train pour Paris, j’en ai profité pour aller voir une amie avec qui je faisais tous ces excès. J’ai été très surprise de l’entendre me dire qu’elle avait rencontré le Seigneur Jésus, qui l’avait sauvée d’une mort certaine en la délivrant de l’emprise de la cocaïne.
Elle me proposa de m’emmener dans « Son Église » comme elle l’appelait.

Tous mes à priori, toute la répulsion que j’avais envers la religion, les églises, se sont envolés d’un coup quand j’entendis le message d’amour qui a été prêché ce soir-là. Je découvris un Dieu qui n’était pas celui dont on m’avait toujours parlé.
Les chrétiens de cette Église se sont mis à prier pour la santé de ma mère alors qu’ils ne la connaissaient pas.
Je pleurais sans pouvoir m’arrêter en demandant pardon à Jésus pour ce que j’avais fait et celle que j’avais été. Et je lui ai donné ma vie.

Ce même week-end, ma mère, qui était à Nîmes dans une autre Église que moi, recevait le même message de la part de Jésus qui lui a offert une consolation et une guérison dans son cœur qu’elle n’avait jamais reçu.
Depuis ma vie a totalement changé. Je remercie mon Seigneur tous les jours de s’être révélé à moi ainsi qu’à ma mère.

Et comme me l’avait dit une sœur au début de ma conversion : « Heureux ceux qui placent en toi leur appui ! Ils trouvent dans leur cœur des chemins tout tracés. Lorsqu’ils traversent la vallée de Baca, ils la transforment en un lieu plein de sources, et la pluie la couvre aussi de bénédictions. Leur force augmente pendant la marche, et ils se présentent devant Dieu à Sion. Éternel, Dieu des armées, écoute ma prière ! Prête l’oreille, Dieu de Jacob ! » Psaume 84 v 6-8

Dieu l’a réalisé dans ma vie !

Virginie