L’équipe pastorale est constituée d’un pasteur principal et d’un pasteur en formation.
L’église a aussi la joie de compter en son sein des pasteurs retraités et toujours actifs : Claude FAUSSIE, Gérard MANSANET.
Stéphane & Valérie
WAUTHIER
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Les circonstances de la vie peuvent créer des sillons puis des ornières desquelles il est difficile de s’extraire. Ma famille maternelle, juive polonaise, a été marquée par les atrocités de l’antisémitisme qui précéda la 2ème guerre mondiale. Cela conduisit ma grand-mère au suicide alors que ma mère était encore bébé, puis, après le remariage de mon grand-père et la naissance de ma tante, à d’autres douleurs pendant la guerre. Ils furent arrêtés et conduits avec ma tante et ma mère, (4 et 7 ans) en camps de transit pendant quelques temps. Tandis que toutes les trois quittaient miraculeusement ce camp pour être ensuite cachées pendant trois ans par une famille française, mon grand-père partait pour un aller simple à Auschwitz. La suite de l’histoire se poursuivit à Paris où ma famille essaya de se reconstruire mais les souffrances laissées dans l’âme de ma mère ne furent jamais apaisées. Malgré un mariage heureux et un déménagement sur la Côte d’Azur, la vie restait un combat permanent. Après des années de luttes, elle mit fin à tout cela en quittant ce monde et ceux qu’elle aimait par le même chemin emprunté 37 ans plus tôt par sa propre mère. Dès lors, notre père nous a confiés (mon frère, 10 ans et moi, 7 ans) aux bons soins de sa mère tout en restant présent, veillant à nos besoins. Ma tante et mon oncle restèrent très proches de nous malgré la distance et les occasions de se voir furent toujours de bons et précieux moments. Malgré tout, les années qui suivirent révélèrent un manque affectif évident et mon cœur n’était pas comblé. Beaucoup de questions venaient me secouer de façons répétitives et ne pas avoir de réponses était dur à vivre. Comment résoudre les questions sur le lendemain ? Comment ne pas craindre que mon avenir ne ressemble à ce que j’avais déjà vécu ? La première fois que nous avons entendu parler de Dieu, du ciel, du paradis fut par le biais de notre grand-mère qui était animée d’une foi authentique et qui prit comme un devoir de nous instruire dans le christianisme. Sans grande passion mais sans révolte non plus, j’ai suivi pendant quelques années un catéchisme de base pour arriver au baptême à l’âge de 13 ans, mais rien ne changea et le vide était toujours bien réel. Pour mes études, je quittais Nice et partais sur Grenoble pour vivre en internat, j’avais 15 ans. Pendant toute une année, avec mes amis d’école, j’ai fumé, bu, volé et sniffé. Toutes ces expériences n’eurent pas raison du mal-être et du vide qui m’habitaient et je n’étais pas serein face à l’avenir. Dans le même temps, mon frère entendait parler à nouveau de Dieu et du plein évangile au travers d’un stand biblique installé sur un marché de la ville de Nice. Son insistance à en savoir plus l’a rapidement conduit à l’expérience qui allait transformer sa vie. Sa découverte d’un Dieu vivant, plein d’amour et capable de veiller sur sa vie m’atteignit tellement brutalement que je décidai d’être méfiant et assez distant. Mais les évidences peuvent heureusement nous faire changer d’avis car je voyais bien que mon frère allait de mieux en mieux et moi de moins en moins bien ; aussi, je décidai d’éprouver ce message et c’est sur la pointe des pieds que j’avançais dans la réalité de la foi. C’est à Grenoble que je fis la connaissance d’une famille pastorale extraordinaire qui fut pour moi d’un réel secours. Voir une famille stable et heureuse, vivant dans un environnement sain, et tout cela étroitement lié à la foi qu’ils vivaient, me toucha profondément. C’est à l’âge de 17 ans, après avoir réalisé la nécessité d’être pardonné de mes péchés et ayant reçu ce pardon, que je décidai de faire de Dieu, mon Dieu, de Jésus mon Sauveur et mon Rédempteur, du message de l’Evangile, mon eau vive et m’engageai dans cette vie nouvelle en me faisant baptiser selon les principes bibliques. Là où les circonstances de la vie avaient produit le chaos, le vide et le malheur, l’amour de Dieu vint tout changer en comblant mon cœur de joie, de paix, de certitudes. Quelques années plus tard, à 21 ans, je m’engageai dans le service pastoral avec beaucoup de bonheur.
Kévin & Erika
DIETRICH
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Je suis né dans une famille non croyante et j’ai grandi dans un foyer divisé après le départ de mon père lorsque j’étais encore bébé. Il est difficile de donner par écrit le témoignage de mon enfance et mon adolescence, mais j’ai vu et vécu des choses qu’un enfant ne devrait pas connaître et qui ont fait de moi un jeune homme « écorché vif », rempli de blessures, d’incertitudes et de haine.
Durant mon adolescence, j’ai pris un mauvais chemin et fais des choses qui m’éloignaient de plus en plus du chemin que Dieu avait tracé pour moi.
À l’âge de 18 ans, alors que ma vie était déjà un chaos et que je n’avais plus aucun espoir pour mon avenir, j’ai fait une prière dans le secret de mon cœur en m’adressant avec mes mots maladroits à un Dieu qui m’était encore inconnu.
« Si tu existes vraiment, alors viens à mon aide et je te promets de te suivre en retour ».
Il n’a fallu que 15 min pour que ma prière soit exaucée.
Deux semaines plus tard, je me rendais pour la première fois à un culte et ce jour-là toute ma vie a basculé.
Dieu s’est révélé à moi comme étant mon Père céleste, celui qui voulait me sauver, me guérir, prendre soin de moi, me donner un avenir et de l’espérance.
Lors de la réunion de l’après-midi, je décidais de me donner entièrement à Jésus pour qu’Il m’offre une vie nouvelle.
Il y a eu par la suite des hauts, des bas, des joies et des épreuves, mais je n’ai jamais regretté ce choix.
Ma deuxième fille est née avec un cancer, mais le Seigneur m’avait avertie en songe qu’Il la garderai, aujourd’hui elle est complètement guérie et en parfaite santé.
Plus tard, j’ai perdu subitement mon deuxième petit frère alors qu’il n’avait que 18 ans, mais le Seigneur m’a consolée et ne m’a jamais abandonnée.
J’ai répondu à Son appel pour annoncer la bonne nouvelle de l’évangile qui peut sauver des vies comme j’ai pu l’expérimenter moi-même.
Je suis heureux d’exercer le ministère dans la ville de Nîmes au sein de l’église La Rencontre.
Que la paix du Seigneur et sa consolation soient votre partage.